Julien REMILLEUX, Kinésithérapeute, nous transmet son travail de fin d'étude sur la prévention des ruptures de poulies, ainsi que le livret réalisé dans le même cadre.
Merci à lui pour ce remarquable travail de synthèse.
Bonne lecture.
Afin de valider la formation à la Méthode Mézières de l'AMIK (Association Mézièriste Internationale de Kinésithérapie), il nous est demandé de réaliser un mémoire.
J'ai saisi cette occasion pour réunir sur le papier mes différentes réflexions menées sur notre activité depuis 15 ans, ces mêmes réflexions qui m'ont amené à regarder le grimpeur autrement et à le prendre en charge dans sa globalité par le biais de la Méthode Mézières.
Je tenais à remercier à nouveau mes relecteurs de renom : Laurence Guyon, Olivier Broussouloux et Olivier Germond, dont les remarques m'ont vraiment fait avancer.
Le traitement des tendinopathies ne peut se résumer à la simple prise d’anti-inflammatoires et au repos. Les données actuelles des connaissances impliquent une prise en charge multidisciplinaire faisant intervenir conjointement médecin, kinésithérapeute et ostéopathe. |
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La prévention des blessures liées à la pratique de l’escalade est un vaste programme qui requiert, pour être efficace, la connaissance approfondie :
- des contraintes liées au sport d’une part,
- des pathologies rencontrées en escalade et de leur prévalence d’autre part.
C’est dans le but d’approfondir ce deuxième aspect que ce mémoire a été réalisé, en dressant tout d’abord l’état des lieux des pathologies, de leur type, de leur localisation et de leur prévalence selon les disciplines, puis en présentant quelques mesures de prévention découlant naturellement des données énoncées.
Cette étude s’appuie sur les résultats statistiques d’un questionnaire diffusé sur Internet d'août à décembre 2011, recueillant ainsi le témoignage de 131 grimpeurs.
Ce mémoire s’adresse particulièrement au secteur médical et paramédical puisque la vocation première est d’offrir des pistes de réflexion aux soignants amenés à prendre en charge des grimpeurs blessés. Il s’adresse également aux grimpeurs désireux d’avoir plus de précisions quant aux pathologies fréquemment rencontrées lors de la pratique de l’escalade.
Développée en partenariat avec Jocelyn-William Loubriat, Kinésithérapeute et "rédac' chef" de Kinescalade, cette poutre présente des préhensions peu traumatisantes avec des angles spécifiquement étudiés pour le confort.
Sa conception tridimensionnelle révolutionnaire a permis d’intégrer une géométrie très spécifique qui maximise le bénéfice de l’entraînement en réduisant au minimum les risques de pathologies : - angles de 30° des préhensions par rapport au mur pour éviter la torsion des poignets, - angle de 10° du sommet de la prise quand vue de face pour respecter la courbure métacarpo-phalangienne de la main, - rayon de courbure de la prise de 2,5 cm pour un arrondi non traumatisant de la préhension.
En plus, elle est RÉVERSIBLE ! Légèrement déversante d'un côté, positive de l'autre, elle offre deux fois plus de préhensions.
En polyuréthane rigide et léger, son grain est doux pour un meilleur confort.
Elle est adaptée au grimpeur débutant qui souhaite découvrir l'activité en toute sécurité ou au pratiquant intensif qui veut éviter un trop grand stress musculo-tendineux. |
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Escalade - Blessures et Traumatismes
Les prévenir, les guérir Thomas Hochholzer Volker Schöffl Éditions Glénat La traduction de l'excellent "One Move, Too Many…". Paru en 2003, ce bouquin n'était dispo qu'en allemand et en anglais. Cette nouvelle édition traduite en français est la bienvenue. Un bouquin complet et très accessible pour comprendre les mécanismes des blessures afin de les éviter. L'ensemble des blessures et des pathologies possibles, l'entraînement, les étirements, la récupération après blessure, la nutrition, l'escalade et les enfants, le dopage, etc. Tout y passe et de façon claire, très riche en photos et en schémas. Un bouquin à avoir. Même si après vous risquez de moins fréquenter le site… Plus d'infos ici. |
The treatment of tendinopathies takes more than just having anti-inflammatory medication and a good rest. Current knowledge in this matter says that proper treatment should involve multidisciplinary general care with the joint efforts of a doctor, a physical therapist and an osteopath. |
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Medical Treatment:
As stated in our last article, only paratenonitis (damage of the peripheral elements of the tendon, synovial sheaths, bursa) is real inflammatory damage, whereas tendinosis and enthesopathies consist in disorganizations of the fibrous tissues without inflammation.
Non-steroidal anti-inflammatory drugs (NAIDs), whether taken orally or applicated on the skin, should therefore only be taken, if necessary*, shortly (10 to 15 days) after the beginning of the affection, mainly for their pain killer effect. Applying “tissue gel” (Flector Tissugel or Voltapatch Tissugel) enables continuous diffusion of the product and gives better results.
(* some studies wonder about the necessity of a natural inflammatory process for an optimal healing process).
The infiltrations of corticoids should only be considered for paratenonitis if the symptoms persist after the first treatments, because even if they do produce good enough results for the peripheral elements (bursa, synovial sheaths…), they weaken the tendon’s structure and disturb the enthesis’ healing. They should therefore be banned from those other kinds of injuries.
In other words : | no infiltration in the tendon or its insertion (enthesis), okay for an infiltration in the bursa or the sheath. |
Osteopathic treatment :
It aimes at searching and eliminating the potential causes of tendinopathies, such as a lack of balance of the articulations or the muscle chains, sources of compensation which may lead to the overloading of a tendon. Some visceral dysfunctions can also lead to the appearance of tendinopathies. The osteopath will work on restoring the loss of balance.
Physical therapy treatment :
Firstly, the physical therapy treatment should include a local treatment to stimulate healing and/or tissue regeneration and favour indolence. All the therapeutic “tools” mentioned below should be used to achieve better results.
Rest :
A strict rest doesn’t contribute to a good recovery, however, in case of tendinopathy, you must refrain from taking up training again (soliciting the injured area) too early. Cardiovascular upkeep by swimming, cycling, running, if there are no contraindications in relation to these activities (involving the injured area), will favour the return to training within the shortest delay.
Conclusion
The joint action of all actors responsible for the treatment of sportsmen and sportswomen will favour the return to training within the shortest delay. The earliness of general care will limit the shift to chronicity.
Therefore, as soon as pain appears, see a sports doctor.
In the next articles, we will cover the aspects of nutrition and of going back to training after a tendinopathy.
References :
BRUCHARD A., DUEE T. : Les lésions tendineuses : démarche thérapeutique. Profession Kinésithérapeute n°20, 2008.
CHANUSSOT J.C., DANOWSKY R.G. : Traumatologie du sport, Ed. Masson, 5ème éd., Paris, 1999.
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Gainage, gainage, gainage. Abdos, pompes, tractions, renforcement musculaire. Pour certains, la recherche de performance ressemble trop souvent à ça. |
Élongation, claquage, déchirures sont des termes bien connus faisant référence à des lésions musculaires. Cependant, les connaissances scientifiques évoluant, il serait préférable d’utiliser désormais une nomenclature différente : celle de « lésion myo-aponévrotique ». |